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À propos

Mission

Gérés par l’osbl Boulv’Art Saint-Camille, LES CONCERTS DE LA CHAPELLE (LCDLC) visent à offrir en milieu rural des événements mettant en valeur la musique de concert à l’intention des mélomanes avisés tout autant que des personnes non initiées à ce genre. La programmation de cette série de concerts fait appel à des artistes de réputation internationale tout autant qu’à des artistes de la relève. LCDLC se soucient de maintenir un prix d’entrée abordable afin de permettre au plus grand nombre d’avoir accès, à proximité, à un programme de musique de concert de haute qualité.

Répertoire

La musique ancienne occupe dans notre saison une place de choix, particulièrement la musique baroque. Un concert est toutefois réservé chaque année au répertoire romantique, autrefois présenté dans une résidence camilloise et désormais offert au Camillois à la faveur du prêt à long terme d’un piano Pramberger par CANIMEX. Le concert du mois de septembre, éclairé uniquement à la chandelle, est consacré à l’œuvre de Jean-Sébastien Bach. Solo, duo, trio et quatuor sont les formations les plus couramment entendues tout au long de la saison.

Consultez la liste des artistes

Formule

Chaque concert se veut un véritable rendez-vous, une rencontre, Chacun d’eux est d’une durée de 75 minutes sans entracte. Tout au long du concert, les musiciennes et musiciens accompagnent leur prestation de commentaires. En guise de verre de l’amitié, du moût de pomme est servi en fin de concert. Cette façon de clore ces rendez-vous est propice aux échanges informels entre le public et les artistes invités, dans le cadre champêtre exceptionnel de Saint-Camille.

Lieu

Tous nos rendez-vous musicaux ont lieu au 157, rue Miquelon de Saint-Camille J0A 1G0, soit dans l’ancienne église désormais  propriété de la municipalité rebaptisée Le Camillois. L’acoustique propice aux instruments non amplifiées et les diverses commodités que l’on retrouve sur place répondent à souhait aux exigences du public et des artistes.

Équipe

  • Fondateur, directeur artistique : Jean-Pierre Harel
  • Directrice générale : Andrée-Anne Pellerin
  • Assistance lors des concerts : Marie-Thé Girard, Jean Kirouac, Marie-Ève Bisson, Edith Grégoire, Mylène Lacroix, Annie Couture, Nicolas-Alexandre Marcotte et plus encore…
  • Technique : Max-Pol Proulx, Chloé Fortin et Charles Roy Dubuc
  • Webmestre et communications : Émilie Burelle
  • Graphisme : Karine Bernier
  • Crédits photos : Sylvain Laroche, Max-Pol Proulx et Jonathan Mercier

Conseil d’administration

  • Présidente : Mylène Lacroix
  • Vice-président, fondateur et directeur artistique : Jean-Pierre Harel
  • Trésorière : (vacant)
  • Secrétaire : Marie-Ève Bisson
  • Administratrice : Edith Grégoire
  • Administrateur : Nicolas-Alexandre Marcotte
  • Administrateur : Antoine Blais-Laroche

Calendrier

Les concerts de juin et de septembre ont lieu le samedi soir. Les concerts d’avril, mai, juillet et août ont lieu le dimanche à 15 h.

Notez qu’un forfait souper-concert est disponible pour le concert de septembre.

En août a lieu La Journée des Cordes, activité de médiation exceptionnelle.

En 2018, David Lytle, à l’origine de cette activité, en confie l’organisation à Boulv’Art Saint-Camille. Cet orchestre d’un jour réunit des cordistes professionnels et non professionnels désireux de se produire sous la direction d’un chef réputé, de même que des choristes professionels ou amateurs. Le public, lui, peut assister à la répétition qui se déroule tout au long de l’après-midi et qui prend fin par un petit concert couronné par l’oeuvre chorale. Le tout est entièrement gratuit.

Clientèle

Mélomanes avisés et amateurs de belles rencontres musicales sont inscrits sur la liste d’envoi de LCDLC, qui compte actuellement plus de 500 abonné.e.s. Entre 60 et 70 % du public provient de l’extérieur de la MRC des Sources.

Petite histoire

Par Jean-Pierre Harel, fondateur et directeur artistique

« Dès ma première visite du sanctuaire patrimonial Saint-Antoine de Saint-Camille, l’idée d’y faire entendre de la musique de concert s’est imposée à moi. C’est ainsi que les activités de LCDLC débutent en 2009 sous la forme de deux premiers récitals; l’année suivante, ce nombre passe à quatre. Dès 2011, LCDLC offrent  6 récitals échelonnés d’avril à septembre. En 2012, à  la saison régulière s’ajoute une activité exclusive au milieu scolaire et depuis 2014, des activités hors saison se greffent à la programmation régulière. En 2016, LCDLC déménagent au Centre LE CAMILLOIS, également situé au coeur du village, pour y présenter leurs rendez-vous musicaux. Il s’agit de l’ancienne église désormais propriété de la municipalité. Espace plus vaste à l’écart des bruits de la circulation, excellente acoustique, fauteuils individuels et l’apport de nouvelles commodités justifient ce choix.

En 2016, nous avons donné naissance à l’Académie de musique ancienne de Saint-Camille (AMASC) avec la participation de l’ensemble Les Boréades à titre de coproducteur. L’AMASC a lieu à la mi-juin et s’adresse aux musiciens professionnels ou en voie de professionnalisation ainsi qu’à des amateurs de haut niveau. L’intérêt de cette formation est reconnue par l’ensemble des Conseils de la culture de tout le Québec et bénéficie conséquemment d’un soutien financier de la part de tous les centres d’Emploi Québec.

En 2017, après 9 ans d’activités, nous créons l’organisme à but non lucratif Boulv’Art Saint-Camille (BASC) qui ouvre la voie à un développement fulgurant. Désormais subventionné par le Conseil des Arts du Canada, le Conseil des arts et des lettres du Québec, Patrimoine Canadien, la MRC des Sources et de la municipalité de Saint-Camille, Boulv’Art Saint-Camille a pu conforter ses assises.

En 2019, les Ateliers Bellavance dotaient BASC d’un positif, lors d’une entente de prêt à long terme. Quelques mois plus tard, BASC établissait une entente similaire pour le prêt d’un clavecin issu de la prestigieuse collection de CANIMEX. Parallèlement, nous terminions une importante campagne de levée de fonds nous permettant de commander un clavecin de concert des Ateliers Bellavance selon les plans et devis de Mikaël Mietke. Au printemps 2021,  CANIMEX nous livrait un piano à queue Pramburger, instrument peu en lien avec le répertoire de la musique ancienne privilégié par Les Concerts de la Chapelle mais dont la présence nous permet de répondre à la réalisation d’autres activités musicales en dehors de ce créneau pointu de l’histoire de la musique.»

Pourquoi Les Concerts de la Chapelle?

L’appellation LES CONCERTS DE LA CHAPELLE  (LCDLC) réfère aux ensembles musicaux dont plus d’une cour européenne s’est dotée aux XVIIe et  XVIIIe siècles à l’instar de celle de Versailles, soit au cours même de la période baroque de l’histoire de la musique dont LCDLC privilégient le répertoire.

Au départ, il faut se rappeler que chaque cour chrétienne disposait de sa propre chapelle en tant que lieu de culte réservé à la famille royale. Afin d’assurer la musique tant instrumentale que vocale qu’on y pratiquait, des musiciens professionnels étaient engagés tels William Byrd à Londres, François Couperin à Versailles, Jean-Sébastien Bach à Köthen, Joseph Haydn à Hanovre, etc.  Ceux-ci  devaient composer des œuvres  religieuses en fonction du calendrier liturgique et d’autres encore en fonction des événements directement reliés à la vie de la famille royale tels que les naissances, les couronnements, les mariages, les décès, les fêtes fastueuses. À ce travail de composition s’ajoutait celui de la direction des chantres et des instrumentistes ainsi que la formation des jeunes choristes alors désignés comme  enfants de chœur. Toutefois, au fil du temps, le terme « La Chapelle » en vint à désigner l’ensemble même des voix et des quelques instrumentistes au service du roi, du prince (laïc ou religieux) ou du noble qui les engageait. La Chapelle redorait l’éclat de la cour et jouissait d’autant plus d’un statut particulier. C’était précisément l’apogée de la période baroque.

Au XXe siècle, sans lien avec les autorités religieuses ou civiles, des ensembles prestigieux ont vu le jour et ont adopté cette appellation. Évoquons ainsi La Chapelle royale, fondée par Philippe Herreweghe en 1977, à Paris, et La Chapelle de Québec, fondée en 1985 par Bernard Labadie : deux ensembles qui accordent à la musique baroque une place sinon exclusive dans le cas de la Chapelle royale, du moins prépondérante en ce qui a trait à La Chapelle de Québec. Enfin, soulignons que dans ce même esprit l’ensemble vocal du programme de musique ancienne de l’Université McGill, créé il y a quelques années, porte le nom de CAPELLA ANTICA.

En somme, c’est par fidélité à l’histoire même de la musique  – qui nous révèle à quel point les grands musiciens,  du Moyen-âge jusqu’au XVIIIsiècle, ont presque tous été à l’emploi d’une chapelle ou au service d’une église, d’une cathédrale, d’un collège, d’un prince ou d’un monarque – que ce nom a été retenu pour nos activités. C’est au sein de ces mêmes groupes de chanteurs et de musiciens que les grands maîtres du baroque ont été initiés à la musique. Qu’ils ont été formés. Qu’ils sont devenus compositeurs et, à leur tour, maîtres de chapelle, voire piliers de la musique religieuse tout autant que profane au sein de la bourgade, de la cité, du duché, du royaume où ils se trouvaient.

Sur un plan plus personnel, c’est aussi pour rendre hommage aux maîtres de chapelle de mon enfance que j’ai adopté l’appellation LES CONCERTS DE LA CHAPELLE. Ces maîtres qui m’ont révélé, inoculé, la beauté des œuvres des Arbeau, Palestrina, de Lassus, Charpentier et Bach de ce monde dont j’ignorais même les noms mais avec qui j’avais quotidiennement rendez-vous sous la baguette de maîtres dévoués et passionnés et avec lesquels, en un autre siècle, nous aurions formé une chapelle ».